PROJET ASSOCIATIF 2019 de la SAIPC
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Projet associatif adopté par l'AG du 6 juin 2019
La Société amicale de secours des ingénieurs des ponts et chaussées et des mines a été fondée en 1863 et reconnue d'utilité publique par décret du 18 août 1868. Sous le statut d’association, elle a pris en 1985 le titre de Société amicale des ingénieurs des ponts et chaussées (en abrégé SAIPC). La raison d’être de l’association est la solidarité au profit des étudiants et diplômés de l’école nationale des ponts et chaussées (ENPC), et aux IPEF de toutes origines, en situation de précarité matérielle ou morale, quelle que soit leur position administrative, et qu'ils fassent ou non partie de l'association, ainsi qu'aux personnes à leur charge. Plus précisément, la SAIPC a pour but :
- d’une part, de venir en aide aux anciens ingénieurs du corps des ponts et chaussées, aux ingénieurs et anciens ingénieurs du corps des ponts, des eaux et des forêts, aux ingénieurs élèves de ce corps et aux élèves, étudiants et diplômés de l’école nationale des ponts et chaussées, en situation de précarité matérielle ou morale, quelle que soit leur position administrative, et qu'ils fassent ou non partie de l'association, ainsi qu'aux personnes se trouvant ou s'étant trouvées à leur charge ; d’autre part et plus généralement, d'assister les uns et les autres par des actions collectives de solidarité dans les situations difficiles de toute nature rencontrées au cours de leur existence ;
- et plus généralement de contribuer, dans le champ de compétences de ses membres, au développement des connaissances économiques, administratives, scientifiques et techniques et d'apporter son concours à des actions humanitaires en France et à l'étranger menées par ces derniers ou dans leur champ de compétence.
Ses moyens consistent en :
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l’attribution de secours, de dons et de prêts d’honneur,
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la diffusion de documents, l’organisation de colloques, conférences, journées, cycles et voyages d’études,
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le concours à des actions humanitaires en France et à l'étranger menées par ses membres ou dans leur champ de compétence.
L’association est neutre politiquement, philosophiquement ou religieusement et s’interdit toute discrimination. Elle fait siennes les valeurs humanistes inscrites dans la charte des droits de l'homme.
L’association souhaite accroître ses actions pour mieux mobiliser son patrimoine financier de l’ordre de 300 K€. L’association doit, pour celà, accroître sa notoriété tant pour être informée de davantage de situations où elle pourrait fournir une aide que pour attirer davantage de cotisations et de dons.
La SAIPC accorde des prêts sans intérêt et sans garanties ou, exceptionnellement des dons, dans la limite de quinze mille euros par bénéficiaire sauf exception motivée. Elle veille au bon remboursement des prêts.
Dans le cadre du présent projet associatif, la SAIPC s'attache à développer ses relations avec la direction de l' Ecole des Ponts Paristech et en particulier son service de l'ouverture sociale ainsi qu'avec les associations d'anciens et les pilotes actuels des différentes formations, pour être mieux connue et ainsi de pouvoir intervenir davantage.
Elle est à l’écoute de tout projet de type « cordées de la réussite », orienté vers le métier d'ingénieur et continuera, ainsi, ses prêts à des étudiants proposées par la Fondation Guy Saias, dans la limite cible d'au plus la moitié de ses encours de prêts.
Elle est en relation avec Develop’Ponts pour soutenir, dans la limite de ses moyens, des actions humanitaires, notamment en France.
L’association entretient des contacts privilégiés avec l’UNIPEF et Ponts Alumni ainsi qu’avec la Fondation des Ponts et l'Ecole des Ponts Paristech. Ces contacts visent tant à recruter des membres ou des donateurs qu’à identifier et qualifier des personnes pouvant avoir besoin d’une aide accordée par l’association.
L’association cherchera à renforcer sa présence sur les sites de ses partenaires et à renforcer sa notoriété.
L’association n’a pas de salariés et fait assurer son secrétariat par une structure sœur, actuellement l’UNIPEF. Elle gère ses réserves avec la prudence requise, en recherchant une rémunération via des placements d'une partie de ses réserves jusqu'à quatre ans.